Hommage au père Noël

Père Noël

L’acrostiche :
Nuit de fraternité des peuples de la terre
Oubliant dans l’amour le fracas de la guerre
Et dans les magasins les enfants fascinés
Lorgnent avec insistance sur les jouets guerriers

L’Hommage :

A l’heure où il va ramoner plus de cheminées qu’un Savoyard pris de vertige par l’organisation des jeux olympiques d’hiver à Annecy, rendons hommage à celui dont on dit : « Pour une fois qu’un barbu n’est pas terroriste, et qu’un rouge n’est pas communiste, n’hésitons pas à lui confier nos enfants l’espace d’un cliché ». Oui, rendons hommage au Père Noël même si, au moment d’ouvrir nos cadeaux on ne pourra pas s’empêcher de se dire intérieurement : « Quel con, il a encore oublié les piles ! » Car si le petit jésus était né au vingtième et unième siècle, il marcherait à pile et il ne serait pas né dans une étable mais dans un supermarché. Ce qui aurait obligé les rois mages à lui offrir à la place de la mire, de l’or et de l’encens, une Wii, un I phone et un Sextoys… La Wii pour rendre la prière ludique, l’I phone pour envoyer des Textos à son père et le Sextoys pour vérifier que les voies du Seigneur sont telles qu’on le dit.

Donc rendons hommage au Père Noël car le Père Noël, est aux enfants ce que le Parti Socialiste est aux électeurs de gauche : Ils se forcent à y croire parce qu’ils se disent que sinon, ils risquent de ne rien avoir du tout. La seule différence c’est que le père Noël revient tous les ans alors que le Parti Socialiste ça fait longtemps qu’on ne l’a plus vu.

Oui, rendons hommage à celui qui injecte dès le plus jeune âge dans notre petit cerveaux tout charmant d’enfant tout mignon cette notion toute charmante permettant une vie toute mignonne dans une société à la con : Croire ! Croire en Dieu, au grand amour, au grand soir, au Loto sportif, à l’indépendance de la couille droite par rapport à la couille gauche ou au réchauffement de la planète sous la neige, mais croire. Car comme aurait pu le dire le sage si je ne l’avais pas dit avant lui : Il est plus facile de croire que d’espérer.

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