Sarkozy se fait humble et regrette ses erreurs
Merci à Placide
Nicolas Sarkozy s'est efforcé mardi soir sur France 2 de minimiser son impopularité, a regretté quelques écarts et annoncé un impôt pour les grandes entreprises et un nouveau tour de vis sur l'immigration. Invité de "Des paroles et des actes", il a tenu à relativiser les sondages le donnant à la traîne au premier tour et battu à plate couture au second par François Hollande.
Sur sa soirée controversée de victoire en 2007 au Fouquet's, il a confirmé qu'on ne l'y prendrait plus: "Cette fois-ci, j'ai une famille, une famille solide, et je sais où je pourrai la fêter cette victoire: avec ceux que j'aime, avec ma femme et mes enfants et peut-être avec quelques amis".
Il a aussi concédé qu'il n'aurait "pas dû" répondre par la "fameuse phrase" "Casse-toi pauv'con" à celui qui l'avait apostrophé lors du salon de l'agriculture en 2008. "J'ai fait une erreur", a-t-il convenu.
De même, il a confessé qu'il n'aurait "pas dû répondre" à un pêcheur qui l'avait insulté en 2007 au Guilvinec (Finistère). Comme il a avoué s'être "trompé" en ne voyant pas venir les critiques contre la tentative de son fils Jean de prendre la tête l'Etablissement public de la Défense (Epad) en 2009.