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18 décembre 2007

L'homme aux 100.000 volts s'éteind

Gilbert Bécaud (24 octobre 1927 à Toulon, 18 décembre 2001 à Paris), de son vrai nom François Gilbert Léopold Silly est un chanteur compositeur, pianiste et acteur.

Il se produisit 33 fois sur la scène de l'Olympia où il y gagna son surnom de "Monsieur 100 000 volts". Il laisse l'image d'un homme électrique, toujours en mouvement. Sa cravate à pois, ses quelques 400 chansons et sa main sur l'oreille lors de ses concerts sont d’autres images qui ont marqué les esprits.
Bécaud se glissait d'une chanson à l'autre dans les personnages très différents décrits par ces trois auteurs, maintenant son public en éveil... et enthousiaste si l'on en juge par les fauteuils souvent cassés par l'agitation du public.
Dans les années 90, Bécaud collabore également avec Mick Lanaro (album : Une vie comme un roman), puis avec André Manoukian (album : Faut faire avec...)
Il est inhumé dans la 45e division du cimetière du Père-Lachaise. En 2003, la comédienne Sophie Daumier a été enterrée dans la tombe voisine.

Sa cravate à pois était pour lui un fétiche et un porte-bonheur car elle a une histoire : Gilbert avait étudié le piano et, encore jeune, cherchait du travail. Il s'est présenté pour faire un essai dans un piano-bar qui recherchait un pianiste. Mais le patron lui a dit que c'était impossible, compte tenu de l'image de marque de son établissement, car il ne portait pas de cravate. Comme il était accompagné de sa mère qui portait une robe bleue à pois blancs, celle-ci a immédiatement découpé le bas de son vêtement pour en faire un semblant de cravate que Gilbert a noué autour de son cou avant de retourner voir le patron du bar, qui l'a laissé jouer et l'a immédiatement embauché. Depuis ce jour, Gilbert Bécaud s'est toujours présenté sur scène avec une vraie cravate à pois, sans jamais changer de modèle, en souvenir de ce premier épisode de sa carrière.

Gilbert Bécaud se produisait toujours sur scène avec le même piano qui avait une particularité : il était légèrement incliné. En effet, Gilbert tenait à voir la salle lorsqu'il était assis au piano et, pour cela, il avait demandé à Jacques Dinnat (son régisseur) de faire couper l'un des trois pieds de l'instrument afin de lui donner l'inclinaison nécessaire, ce qui a été réalisé par un menuisier de la région parisienne. Cette inclinaison, à peine visible pour un œil non averti, était suffisante pour obtenir le résultat voulu, sans être gênante pour son jeu ou celui de Gilbert Sigrist, pianiste qui l'accompagnait alors régulièrement.

Il travaillait essentiellement avec trois paroliers : le poète et préfet humaniste Louis Amade (« Les marchés de Provence », « L'orange », « On prend toujours un train pour quelque part »...) Maurice Vidalin, aux textes exprimant souvent souffrance intérieure et désespoir (« L'indifférence », « L'amour est mort »...) Pierre Delanoë, aux thèmes chargés de tension affective (« Mes mains », « Et maintenant », « Nathalie », « Je t'appartiens »...). Par la suite, il travaillera souvent avec Claude Lemesle.

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