Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
AlmanaBiGou...Le blog fait pour vous
26 février 2009

Ephéméride du jour

Aujourd'hui, jeudi 26 février, nous fêtons les "Nestor", les "Alexandre" et les "Victor".

Combattre pour la paix, il paraît que c'est de bonne guerre.

La personnalité du jour : Fernand Contantin dit Fernandel

zlqfovavFernandel (8 mai 1903 à Marseille - 26 février 1971 à Paris), au civil Fernand Joseph Désiré Contandin, est un chanteur et acteur français. C'est sa belle-mère, Mme Manse, qui inventa son pseudonyme ; en parlant de son gendre, elle disait : « Voilà le Fernand d'elle ! ».

Né d'un père, Denis, comptable et chanteur le dimanche au café-concert (Sined), et d'une mère comédienne amateur, Fernandel a deux frères : Auguste Marcel Sined, son ainé de 6 ans (avec lequel il sera un temps Fernand Sined), et Francis Fransined (plus jeune que lui de 11 ans) ainsi qu'une sœur. C'est par une dizaine d'années de petits boulots alimentaires, de 1915 à 1925 (essentiellement comme garçon de course dans les banques marseillaises), que commence sa vie professionnelle, en 1915, il a douze ans !
En parallèle, il monte sur scène comme chanteur, comique troupier dans les cafés-concerts, où il surprend par son profil chevalin.
Andrex, comédien et ami de l'acteur, raconte à son propos : « Fernandel, qui n'était alors que Fernand, fit ses débuts sur scène à cinq ans en chantant le répertoire militaire avec son frère aîné, Marcel. Il connut son premier grand succès à sept ans, un jour où, paralysé par le trac, il fut propulsé sur la scène par son père, d'un grand coup de pied au derrière ; il s'empêtra dans son sabre et s'étala de tout son long sous une tempête de rires. Par la suite, il n'eut plus jamais peur d'affronter le public. »
Le 4 avril 1925, il épouse Henriette Manse, la sœur d'un inséparable copain. Ils auront trois enfants, Josette en 1926, Janine en 1930 et Franck en 1935.
Ses débuts au cinéma datent de 1930, où il joue un rôle de groom dans le film Le Blanc et le Noir, dont Raimu est la vedette principale. La même année, Jean Renoir lui confie un rôle plus important dans On purge bébé, d'après une pièce de Georges Feydeau. Toujours en 1931, il est la vedette du film de Bernard Deschamps Le Rosier de Madame Husson, où il interprète un rôle qu'on lui confiera souvent par la suite : celui d'un jeune homme niais, en l'occurrence ici un puceau qui perd sa virginité dans un lieu de plaisir.
Par la suite, ses triomphes se multiplient, notamment dans les films de Christian-Jaque Un de la légion et François Ier (1936), mais surtout dans ceux de Marcel Pagnol : Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz (1938), la Fille du puisatier (1940), et plus tard Topaze (1951).
Les succès cinématographiques n'empêchent pas Fernandel de continuer une carrière de chanteur. Il joue dans de nombreuses comédies musicales, le plus souvent transformées en films par la suite. Certaines des chansons qui y sont interprétées deviennent des « tubes », comme Ignace ou Simplet, ou encore Félicie aussi.
Dans l'ensemble, les films des années 1940 ne laisseront pas un souvenir inoubliable. Mais tout change dans les années 1950, grâce à Julien Duvivier et à la série des Don Camillo, tirés de l'œuvre de Giovanni Guareschi, où un curé et un maire communiste se livrent une lutte d'influence dans un petit village en Italie : Le Petit monde de Don Camillo (1951), Le Retour de Don Camillo (1953). Puis, avec d'autres réalisateurs, la Grande bagarre de Don Camillo (1955), Don Camillo Monseigneur (1961), Don Camillo en Russie (1965) et enfin Don Camillo et les contestataires, film qu'il commence à tourner en 1970 mais qu'il ne pourra achever, victime d'un cancer du poumon qui allait l'emporter.
Parmi les autres grands succès cinématographiques de Fernandel, notons aussi L'auberge rouge (1951), Ali Baba et les quarante voleurs (1954), film de Jacques Becker et surtout La Vache et le Prisonnier, film d'Henri Verneuil tourné en 1959.
Il a fondé avec Jean Gabin la société de production Gafer en 1963.
Fernandel a également remporté un grand succès avec les enregistrements des textes des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet comme La Chèvre de Monsieur Seguin, Les Trois Messes basses, Le Secret de Maître Cornille ou Le sous-préfet aux champs.
Fernandel a aussi été réalisateur de films : Simplet en 1942, Adrien en 1943 et Adhémar ou le jouet de la fatalité en 1951
En terminant, Sacha Guitry lui a rendu cet hommage peu commun : « Moi, on m'admire ; vous, on vous aime. » Quant à sa popularité sous la soutane de Don Camillo, un jour qu'il était à Rome, Pie XII le pria de venir au Vatican afin, dit-il, de faire la connaissance « du plus connu des prêtres de la chrétienté après le pape » !...
Contrairement à ce qu'on peut lire quelquefois, Fernandel n'a pas souffert d'acromégalie.
Atteint d'un cancer, il meurt d'un arrêt cardiaque, à cause de la fatigue imposée par la maladie et les traitements, le 26 février 1971 dans son lit, dans son appartement de l'avenue Foch à Paris. Il est inhumé au cimetière de Passy.

C'est arrivé un 26 février

1790 : La France est divisée en 83 départements.
1935 : Première démonstration d'un radar.
1985 : Dans une mine de Forbach "France", un coup de grisou tue 22 mineurs.
1997 : Patrick Vieira effectue sa première sélection en équipe de France de football

Demain, nous fêterons les "Honorine" et les "Léandre"

Publicité
Commentaires
M
coucou bigou<br /> <br /> j'aimais bien Fernandel, un grand ...
R
je suis sous internet explorer 7 et je lis parfaitement le diaporama...y'a un truc là!!
R
Le retour de bloguette qui vient te souhaiter une bonne journée avec un gros[Bisou]<br /> [Img]:url:www.smiliz.fr/imguser/elisa/elisa_255_874.gif[/Img]
V
Une pensée du jour un peu cynique...Non !<br /> Par contre sans hésitation je pencherais pour Fernandel, une fois de plus toute ma jeunesse [mdr]<br /> <br /> Bonne matinée quand même (la tenaille) à tantôt<br /> <br /> Amitiés du veteran [:(]
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
AlmanaBiGou...Le blog fait pour vous
Archives
Publicité