Deuxième anniversaire de la présidence de Nicolas Sarkozy

Merci à Placide

L'anniversaire de l'arrivée de Nicolas Sarkozy à l'Élysée ne donne lieu à aucune célébration particulière et n'a pas été évoqué mercredi en conseil des ministres, le président jugeant les bilans intermédiaires inutiles. "Aujourd'hui, l'heure n'est pas aux bilans. L'heure est à l'action", a-t-il dit mardi soir à Nîmes pour son entrée dans la campagne des élections européennes du 7 juin.

Il n'a pourtant pas hésité à faire celui de sa présidence de l'Union européenne en mettant à son crédit le sauvetage de la Géorgie, le cessez-le-feu à Gaza ou encore les sommets du G20 qui ont décidé d'une meilleure régulation du système financier. Sur le plan intérieur, il s'est félicité que la France ait eu, depuis deux ans, "le courage de se réformer" et, face aux crises auxquelles elle a été confrontée, d'avoir "pris le parti de l'action contre celui du renoncement".

Sur la crise, le chef de l'Etat a défendu mardi la priorité accordée au soutien à l'investissement des entreprises dans le plan de relance adopté début 2009 et ce malgré la montée des mécontentements qui l'a déjà conduit à des reculs sur des réformes comme l'université ou l'hôpital.

Mais il a ajouté qu'il revenait aussi aux responsables politiques "d'atténuer les souffrances des plus fragiles" et de faire en sorte que les effets de la crise soient "les moins douloureux possibles", justifiant ainsi l'inflexion plus sociale de sa politique sur fond de forte montée du chômage.