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21 novembre 2009

La querelle Peillon-Royal tourne à la guerrilla au sein du PS

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Merci à Placide

Ségolène Royal a désigné trois de ses proches pour "animer" le courant de l'Espoir à Gauche, Vincent Peillon a estimé que la démarche relevait de "la psychiatrie lourde". Ségolène Royal avait suscité la colère de son ancien porte-parole de campagne, en s'invitant à la journée de réflexion sur l'éducation organisée samedi à Dijon par l'Espoir à gauche, alors qu'il avait souhaité publiquement qu'elle ne vienne pas.

Mercredi, elle s'est déclarée "très surprise et aussi très déçue" de l'attitude de Vincent Peillon, lors de sa visite au congrès de l'Association des maires de France à Paris. "J'espère qu'il aura l'occasion d'exprimer ses regrets pour repartir sur d'autres bases".

Dénonçant sa "violence verbale", elle estime être légitime à décider de l'avenir du mouvement. "Un courant ça rassemble tous les militants qui ont voté sur un candidat au poste de Premier secrétaire", a-t-elle souligné. "J'ai délégué à une équipe l'organisation l'animation de ce courant parce que je ne peux pas tout faire", a-t-elle expliqué. "Petit à petit il y a eu une certaine dérive, des personnes ont été éliminées et tout s'est concentré sur une seule personne", a-t-elle déploré.

"Vous savez qu'on ne peut pas virer les gens surtout quand on se fait le chantre de la démocratie", a sèchement répondu Vincent Peillon mercredi sur Europe-1, se revendiquant "le leader de Espoir à gauche". "Je lui dis: 'c'est un spectacle désolant, arrête-toi Ségolène, tu as fait beaucoup de mal samedi, il y a les régionales, occupe-toi de tes régionales, on parlera de tout ça après", a-t-il ajouté.

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