L'hommage rendu à Eric

A l’heure où l’affaire Bettencourt rebondit autant qu’une balle de tennis sur le central de Flushing Meadows, rendons hommage à la principale raquette de l’affaire qui est tombée dans les mailles du filet : ERIC WOERTH Oui, rendons hommage à ce symbole de la mouise dont on dit : “A chaque fois que Sarkozy marche dans la merde, c’est lui qui a la trace des semelles !” Cette poisse, cette malchance, cette capacité à attirer les emmerdes comme les vieilles milliardaires attirent les trésoriers de l’UMP, cette force occulte qui pousse vers lui le mauvais œil avec autant de force qu’elle pousse l’œil de verre vers le Front National, on ne la retrouve que chez les premiers chrétiens.

Premiers chrétiens dont il a d’ailleurs adopté un certain penchant pour la lapidation, la possibilité quand on lui frappe la joue droite de tendre la fesse gauche et la tendance à se prendre pour un Saint avec ce goût du slogan cher à Jésus Christ : L’auréole parce que je le vaux bien ! Mais s’il y a du Jésus en Eric, il y a du Robin en Woerth, n’a t’il pas formidablement amélioré le concept cher à l’homme des bois : Alors que dans la forêt de Sherwood on voler les riches pour donner au pauvres, lui, il prend ce que lui donne les riches pour voler les pauvres et redonner aux riches ! Car il y a en Eric Woerth une force dramatique incroyable qui lui a facilement permis de prendre le rôle du Héros dans l’affaire Bettencourt. Reléguant du même coup dans le rôle du petit oiseau qui va sortir, le minable photographe François Marie Banier. Pourtant, le gigolo des rombières avait déjà dépassé Œdipe Roi : Lui, au lieue de tomber amoureux de sa mère sans le savoir, il a fait exprès de tomber amoureux de sa Grand Mère. Mais c’est la réplique du ministre qui restera dans l’histoire : « Avec la tronche de la vioque, pour un redressement, c’est pas un contrôle fiscal qu’il faut, c’est une boite de Viagra ! »

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