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AlmanaBiGou...Le blog fait pour vous
4 novembre 2010

Un peu de Frecheur

 

58256561_p__1_Féodal despote au parfum de scandale
Régionaliste gavroche chaussé de gros sabots
Elégant comme un pet rue de Solferino
Contemple maintenant ces langues amicales
Hier si dévouées à ton seul popotin
Empressées de lécher des culs plus Parisiens ! 

L’Hommage :
À l’heure où il est mort, rendons hommage à celui qui était tellement en osmose avec la ville de Montpellier, (la Surdouée… des embouteillages) qu’il décida de mourir à cause d’un problème de circulation. Oui rendons hommage à celui dont on disait : « Il arrêtera de nous faire chier quand il sera mort » et qui a tellement bien réalisé la prophétie que depuis qu’il est mort, on s’emmerde ! Car Georges Frêche ne laissera pas un vide, mais un creux ! C’est l’apanage de ceux qui prennent tellement de place sur la photo que même quand tout le monde est flou, on ne peut pas s’empêcher de remarquer que lui, il n’est pas très net ! Georges Frêche était au Languedoc Roussillon ce que Jean Luc Mélenchon est en train de devenir pour la Gauche : Le Cactus qui cache le désert.

Ce roi du dérapage, eut droit à des funérailles grandioses, mais tendues… Imaginez : Vu la masse du bonhomme, l’importance monumentale du cercueil et le nombre de personnalité qui suçait la bière, en cas de dérapage d’un des porteurs, le cercueil partait dans la foule et on avait neuf morts. Et pas des moindres : Des élus locaux qui auraient ainsi pu, une dernière fois, accomplir leur mission préférée : S’écraser ! Comme toujours en pareil cas, les hommages des ennemis de naguères tombèrent sur le défunt comme la retraite à 40 ans sur le militaire de carrière. Tous s’accordèrent à dire que notre homme avait été un bâtisseur ! Et c’est vrai. Car avant Georges Frêche, Montpellier était la capitale du Languedoc et aujourd’hui, elle est la capitale du Languedoc. Mais ça se voit plus car entre temps les autres villes du Languedoc sont devenues des capitales de l’ennui !

Georges Frêche était un bâtisseur, en son temps, Montpellier était la seule ville de France où, dans la salle du conseil municipal à la place de la photo du Président de la République, il y avait la photo d’un tractopelle ! Car il démolissait tout… Les bâtiments, les places, les arbres, les rues, les harkis, les noirs de l’équipe de France, les tronches pas très catholiques et Martine Aubry. Georges Frêche comme chroniqueur sur France Inter, il ne faisait pas 30 secondes et ça, ça mérite quand même un hommage même si cet homme que tout le monde s’accorde à reconnaître comme atypique était d’une effroyable banalité. En effet, comme tous les hommes de gauche élus et réélus par les Français… Il était de droite.

Proverbe et Citation : « La maladie, la vieillesse, la mort, trois grandes humiliations pour l’homme. » Rémy De Gourmont

Retrouvez Jean-Patrick Douillon sur Le coq des Bruyères ou encore sur son blog Jean-Patrick Douillon au quotidien  

 

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