Gloire à Dominique

Verve trop grisonnante
Image trop séduisante
Le look est un programme
L’apparence est la trame
Elevé aux grands airs,
Pas du tout populaire
Icône de cul serré
Ne lâchant pas ses pets !

L’Hommage :

A l’heure où les cloches arrivent avant Pâques puisque chaque jour nous apporte un nouveau candidat à la Présidentielle, rendons hommage à celui qui est à la politique ce que Georges Clooney est au nescafé : L’homme qui est toujours prêt à boire la tasse ! Car comme Georges Clooney met sa classe naturelle au service de l’émoi érotique de la ménagère qui ne sait pas ou tremper son sucre, Dominique de Villepin met son maintien gracieux au service de l’abstentionniste qui ne sait pas où glisser son bulletin. Du coup, l’avenir érotique de ces dames est assuré puisque si, grâce à l’un, se toucher la soucoupe peut provoquer l’orgasme, grâce à l’autre, se remplir l’urne peut prolonger la jouissance. Alors, rendons hommage à Dominique de Villepin puisqu’il est un cas vraiment à part dans le monde politique Français contemporain.

En effet, contrairement à tous ses concurrents, il n’a pas cet air ahuri du mérou qui se demande ce qu’il fait dans un ascenseur parce qu’il n’a pas entendu qu’il y avait une alerte au Tsunami ! Dominique de Villepin porte dans son maintien le poids de la culture comme d’autres portent dans leur slip le programme télé ! Ou, pour le dire vite avec l’accent qui sied : «Oh con, il a pas l’air con le type, putain, con !». Et c’est vrai car avec sa mesure phare, il nous propose un revenu pour faire oublier qu’il est un revenant. Mais attention, ce revenu ne sera versé qu’en l’échange d’une contrepartie d’intérêt général comme par exemple : Aller voter, vider les poubelles de l’assemblée nationale, aller voter, nettoyer les écuries Clearstream, aller voter, changer les couches de Liliane Bettencourt, aller voter, participer à l’émission de Laurent Ruquier, aller voter, pisser dans un violon ! Etc. Etc. … Non mais, être obligé de voter pour ne pas mourir de faim. Il fallait la trouver celle-là. Et pourquoi pas écrire dans un hebdomadaire satirique gratuit répondant au nom du « Coq des Bruyères » pour ne pas mourir de soif tant qu’on y est ?

Retrouvez Jean-Patrick Douillon sur Le coq des Bruyères ou encore sur son blog Jean-Patrick Douillon au quotidien